Aristoloche (Aristolochia clematitis) Osterluzei

Aristoloche (Aristolochia clematitisOsterluzei

AristolocheAristoloche (Aristolochia clematitis)

FR – L’Aristoloche clématite (Aristolochia clematitis) est une plante herbacée de la famille des Aristolochiaceae.
Synonymes : aristoloche des vignes, sarrasine, poison de terre, guillebaude, ratelaire, ratalie, pomerasse, brigbog, etc.
Autres espèces : en Europe, l’on croise d’autres aristoloches parmi lesquelles nous trouvons l’aristoloche ronde (A. rotunda), l’aristoloche longue (A. longa) et l’aristoloche pistoloche (A. pistolochia). Il en existe beaucoup d’autres dans bien des endroits du monde :
– A. indica (Inde ; contraceptif),
– A. klugii (Amazonie ; morsure de serpent),
– A. serpentaria (Amérique du Nord ; morsure de serpent, maux d’estomac, rage de dents, fièvre),
– A. bracteata (Soudan ; piqûre de scorpion),
– A. kaempferi et fangchi (Chine ; affections pulmonaires, rétention d’eau).

DE – Die Gewöhnliche Osterluzei (Aristolochia clematitis) ist eine Pflanzenart, die zur Familie der Osterluzeigewächse (Aristolochiaceae) gehört. Anwendung

ENAristolochia clematitis, (European) Birthwort, is a twining herbaceous plant in the Aristolochiaceae family.

Propriétés thérapeutiques

  • Fortifiante, stimulante
  • Diurétique, antirhumatismale, antigoutteuse, sudorifique
  • Astringente, vulnéraire, cicatrisante
  • Emménagogue, congestionnante utérine
  • Fébrifuge
  • Anti-inflammatoire

Usages thérapeutiques

  • Troubles de la sphère gynécologique : aménorrhée, dysménorrhée, accouchement, évacuation des lochies et du placenta, prévention des infections après accouchement, troubles de la ménopause
  • Troubles locomoteurs : goutte chronique, rhumatismes, douleurs musculaires
  • Affections cutanées : ulcère chronique, ulcère de jambe, dermatose purulente, prurit, eczéma, intertrigo, inflammation cutanée, plaie, blessure, morsure de serpent
  • Troubles de la sphère respiratoire : asthme, hémoptysie
  • Hydropisie
  • Fièvre intermittente

Modes d’emploi

  • Poudre de racines.
  • Infusion de feuilles.
  • Décoction de racine.
  • Teinture-mère.

Toxicité : l’odeur pénétrante et fétide de l’aristoloche, sa saveur âcre, signalent que la plante n’est pas dénuée d’effets, mais avec l’aristoloche, il y a un hic : l’acide aristolochique. « Cette molécule est métabolisée en substance cancérigène qui induit notamment le cancer des reins ».