Clématite (Clematis vitalba L.) Waldrebe
FR – Vigne blanche, Clématite des haies, Herbe aux gueux, Berceau de la Vierge, Bois à fumer.
Famille des Renonculacées
Biotope : bois calcaires
Synonymes : vigne blanche, barbe à dieu, herbe aux gueux, viorne, lierne, clématite des haies, berceau de la Vierge, vigne de Salomon, aubervigne, crainquillier, etc.
Autres espèces : la clématite dressée (C. erecta), la clématite bleue (C. viticella), la clématite des Alpes (C. alpina), la clématite flamette (C. flammula), etc.
DE – Die Gewöhnliche Waldrebe (Clematis vitalba) ist eine Pflanzenart aus der Gattung der Waldreben (Clematis). Anwendung
EN – Clematis vitalba (also known as Old man’s beard and Traveller’s Joy) is a shrub of the Ranunculaceae family.
Propriétés thérapeutiques
- Analgésique, antalgique, anti-inflammatoire
- Diurétique, hydragogue
- Rubéfiante, révulsive, vésicante, caustique, détersive
- Antipsorique
- Antibactérienne, antifongique
Note : en interne, les feuilles sont, selon la dose, purgatives et violemment drastiques.
Usages thérapeutiques
- Troubles locomoteurs : rhumatisme, douleur rhumatismale, goutte, arthrite, douleur articulaire
- Algies : douleur intercostale, névrite, névralgie (sciatique), cellulalgie, maux de tête, migraine
- Affections cutanées : ulcère atone, sordide, scrofuleux, dartre, gale, autres maladies chroniques de la peau
Note : on se trouvera bien de faire appel à l’homéopathie afin d’assurer un emploi sans risque. La technique hahnemanienne utilise non pas Clematis vitalba mais Clematis erecta dont voici les principales indications :
- Troubles de la sphère urinaire : cystite, urétrite chronique
- Troubles de la sphère génitale : orchite, engorgement testiculaire, métrite, engorgement mammaire
- Affections cutanées : ampoule, écorchure, eczéma, impétigo, herpès, urticaire
- Troubles circulatoires : engorgement lymphatique, varice, ulcère variqueux
Modes d’emploi
- Décoction de feuilles fraîches
- Macération huileuse de feuilles fraîches
- Alcoolature
- Teinture-mère homéopathique
- Pommade
- Cataplasme de feuilles fraîches contuses
Toxicité : Essentiellement une toxicité cutanée, la littérature ne signalant que de rares cas d’intoxication par ingestion, la plante étant habituellement dédaignée par le bétail
Nature du toxique : Glucoside appelé ranunculine, dégradé par hydrolyse en une lactone irritante, la proto-anémonine, rapidement inactivée en anémonine, par dimérisation spontanée, ce qui explique la relative innocuité de la plante à l’état sec
Organes incriminés : Plante entière mais surtout les feuilles (0,15 mg/g de ranunculine)
Symptômes :
• Irritations cutanées plus ou moins graves provoquées par simple contact.