Laurier-cerise (Prunus laurocerasus) Lorbeerkirsche

FR – Le Laurier-cerise (Prunus laurocerasus L.), parfois appelé Laurier de Trébizonde, Laurier-amande ou Laurier-palme, est une plante de la famille des Rosaceae et du genre Prunus. L’ensemble de la plante est toxique pour l’homme, à l’exception de la pulpe du fruit (la graine est toxique).

DE – Die Lorbeerkirsche (Prunus laurocerasus, Syn.: Laurocerasus officinalis), auch Pontische Lorbeerkirsche und populär Kirschlorbeer genannt, ist eine Pflanzenart aus der Familie der Rosengewächse (Rosaceae).
Giftigkeit : Frische, reife Früchte schmecken süß mit bitterem Nachgeschmack. In der Türkei wird die Lorbeerkirsche wegen der Früchte kultiviert. Diese werden dort als Trockenfrüchte verzehrt. Das Fruchtfleisch kann zu Marmelade oder Gelee verwertet werden. Die Samen enthalten – wie bei fast allen Früchten der Gattung Prunus – Prunasin, ein cyanogenes Glykosid. Im Magen entwickeln zerkaute Samen die giftige Blausäure, unzerkaut geschluckte Samen sind ungefährlich. Nach Aufnahme von Blättern oder bis zu 10 zerkauten Samen kann es zu Übelkeit, Erbrechen, Tachykardie und Krämpfen kommen. Bei mehr als 10 zerkauten Samen können Herz- und Atemstillstand eintreten. Beim Kochen aber werden die Blausäureverbindungen zerstört. Blätter und Samen enthalten mehr Prunasin als das Fruchtfleisch. Die Informationszentrale gegen Vergiftungen stuft alle Pflanzenteile als giftig ein.

EN – Prunus laurocerasus, also known as cherry laurel, common laurel and sometimes English laurel in North America, is an evergreen species of cherry (Prunus), native to regions bordering the Black Sea in southwestern Asia and southeastern Europe, from Albania and Bulgaria east through Turkey to the Caucasus Mountains and northern Iran. The common names of P. laurocerasus refer to the similarity of foliage and appearance to bay laurel (Laurus nobilis, the true laurel, in the Lauraceae family), and like the bay laurel, Prunus laurocerasus was used for making laurel wreaths, but the two plants are unrelated. It is not to be confused with its American relative Prunus caroliniana, which is also called cherry laurel.

Propriétés thérapeutique

• Antispasmodique, sédatif nerveux (assez proche dans son action de la plupart des anesthésiques)
• Anti-inflammatoire, antalgique
• Cicatrisant
• Sternutatoire puissant
• Modérateur de l’expectoration
• Sédatif de la circulation sanguine, abaisse la fréquence du pouls
• Favorise le sommeil

Usages thérapeutiques

• Troubles de la sphère respiratoire : toux (quinteuse, nerveuse, laryngée), laryngite, trachéite, catarrhe pulmonaire chronique, bronchite, pleurésie chronique, pneumonie, coqueluche, hémoptysie, palliatif dans la tuberculose pulmonaire, dyspnée, spasmes bronchiques, asthme, angine
• Troubles de la sphère gastro-intestinale : crampe stomacale, gastralgie, entérite, spasmes douloureux de l’estomac et des intestins, vomissements incoercibles, vomissements de la grossesse
• Affections cutanées : inflammation superficielle et traumatique de la peau, irritations et démangeaisons occasionnées par l’éruption cutanée de plusieurs maladies infectieuses, plaie douloureuse, prurit (anal, génital), eczéma, brûlure, contusion douloureuse, dartre, toutes autres affections cutanées chroniques avec prurit ou algie
• Troubles de la sphère cardiovasculaire : palpitations, spasmes cardiaques, insomnie subséquente
• Autres spasmes et douleurs : spasmes hémorroïdaux, rhumatisme, névralgie faciale et sus-orbitaire, scapulalgie, sciatique, cancer ulcéré et/ou douloureux (sein, testicule, utérus)
• Autres engorgements (laiteux, hépatique)

Modes d’emploi

• Infusion légère de feuilles fraîches dans l’eau ou le lait, opérée à vase clôt : compter une ou deux feuilles grand maximum, au-delà l’on peut avoir affaire à des incidents sérieux.
• Sirop.
• Teinture-mère.
• Décoction concentrée de feuilles fraîches pour usage externe (lotion, compresse).
• Cataplasme de feuilles fraîches.
• Eau distillée de laurier-cerise = hydrolat obtenu après distillation à la vapeur d’eau d’une partie de feuilles fraîches pour quatre parties d’eau. Cet hydrolat, qui compte encore 10 cg d’acide cyanhydrique aux 100 g, demeure d’un emploi délicat.

TEINTURE MÈRE